Sheldon + Ben PLG
+ M le Maudit

Rappeur, beatmaker, musicien multi-instrumentiste, producteur, membre fondateur, élément central, clé de voûte… Nombreux sont les qualificatifs associés à SHELDON et (inévitablement) à son clan : la 75e Session. Après un premier album Lune noire (accompagné d’un préquel) et deux formats courts en collaboration avec Yung Cœur, SHELDON ne chôme pas et continue d'impressionner par son écriture. Poursuivant sa lancée, il présente aujourd'hui son nouvel album intitulé Spectre, projet qu’il annonce plus personnel, plus spontané.

BEN plg chante la vie de la classe moyenne : les préférés des cantinière, les moins aimé du proviseur. Avec un premier album « Dans nos yeux » vivement salué par les médias et le public, le rappeur lillois s’ancre dans la nouvelle génération du rap nordiste (Zkr, Bekar, Michel) et donne avec son deuxième album, « Parcours accidenté », l’impression d’avoir encore beaucoup d’histoires à raconter.

BEN plg dévoile cette année le 1er volume d'une série d'EPs, « Réalité Rap Musique », la bande son des oubliés, des jeunes de la France du milieu, sans jamais tomber dans le misérabilisme, mais avec l'espoir et la flamboyance de la panenka de Zidane.

Yliès grandit à Stalingrad, au coeur du 19e arrondissement de Paris. Marqué par le cinéma qu’il affectionne et par la puissance de l'image, il se choisit un nom : M le Maudit. A la fois personnage sombre et mythe fondateur, sa monstruosité lui vient de la noirceur du monde dans lequel il évolue. Une noirceur qui fait écho à la violence du quartier parisien où l’artiste a grandi et qu’il s’applique à raconter à travers sa musique.

Son nouvel EP, Poème Poison, est sorti l'été dernier. Entre rap et chant, on y retrouve l’amour du rappeur pour les images percutantes et son écriture visuelle nous pose en spectateurs des heurts de sa vie : il y parle du poison qui détruit son quartier, le crack, et de la poésie qu’il en tire pour créer sa musique. Entre rap et chant, M le Maudit explore une palette d’émotions plus personnelles. Il nous partage sa mélancolie et son regard froid posé sur les habitants de sa ville.